Le blog de Pascal(e)
Il m’est revenu une histoire, du plus profond de ma mémoire ; Une aventure sans lendemain mais dont l’effet marquera mon passage « de l’autre côté ». Bi, je l’étais déjà de par les petites aventures rapides que j’avais déjà vécu mais je me considérais plus comme hétéro avec de nombreuses conquêtes à son actif.
Je vivais à l’époque dans un petit appartement, avec celle qui allait malgré elle, me faire savoir ce qu’était « Aimer ». Mais étrangement, ce n’est qu’à son départ que je l’ai compris.
Plutôt insouciant, volage et dragueur, je ne faisais que peu de cas de mes partenaires féminines, me contentant de préciser, toujours préalablement, que si relations il y avait, elles resteraient sans lendemain. Ainsi, je me donnais bonne conscience et surtout, me protégeais d’une rupture que j’aurais du mal à gérer.
Mais voilà, comme tout le monde, je tombais sous le charme d’une muse rencontrée un soir. Très vite, la passion nous a soudé et c’est ainsi que je me suis installé chez elle. Malgré tout, je réfutais le fait d’être amoureux et profitais même de ses absences pour reprendre mon rôle de « tombeur » … Jusqu’à ce qu’elle l’apprenne. Colère, scène, conflit, menaces sont devenus mon ordinaire quelques jours, puis vint le pardon (simulé) et surtout ma prise de conscience que j’étais amoureux d’elle. Oui, j’étais depuis longtemps à l’heure à nos rendez-vous, elle obsédait mes pensées toute la journée, et je voyais mon avenir avec elle.
En réalité, elle préparait son départ sans me l’avouer : Je rentre un matin de mon footing, avec des croissants pour ma chérie. Etrangement, la porte est fermée à clef, sa voiture n’est pas sur le parking ! A l’intérieur, le vide m’oppresse tout de suite. Son absence est de mauvais augure. Les placards ont étés vidés… Elle m’avait quitté.
C’est ainsi que je déambulais le soir sans destination précise, sans réelle envie de rentrer dans ce qui était encore notre petit nid. Je déprimais, seul, désespérément seul ! Une solitude pesante même dans ce bar bondé. Jusqu’à ce qu’un homme à peine plus âgé que moi tentait d’engager la conversation.
- Ça n’a pas l’air d’aller !?
- Pas vraiment…
- Des problèmes ?
Etrangement, j’avais envie de partager, de laisser ce trop-plein de misère sortir.
- Si on veut : Ma copine vient de me plaquer !
- Aie aie aie
- Elle me manque… Elle me manque terriblement ! Je suis vraiment amoureux d’elle.
- Chagrin d’amour ne dure qu’un jour…
Quel con ! Il croit peut-être que je vais l’oublier cet idiot ? Mais je me fourvoyais en réalité quand il rajouta :
- C’est ce que l’on dit… Mais c’est faux ! Ma femme vient moi aussi de me quitter et je n’arrive pas à m’en remettre.
- Désolé… C’est dur… Et ça fait mal.
Et nous voilà parti à nous raconter mutuellement nos vies, comme deux êtres blessés par l’injustice d’une rupture. Naissait alors une forme de complicité, presque d’amitié par compassion. Comme moi ; il était sorti pour ne pas rester seul dans son appartement, comme moi, il avait besoin de parler, comme moi, il lui manquait la tendresse de son alter ego.
Et quand le bar fermait, nous décidions ensemble d’aller au bord de mer pour continuer… A ne pas être seuls. Après une heure ou deux, nous nous connaissions mieux, avouant que nous ne pouvions pas dormir seuls… C’est ainsi qu’il me demanda pour pouvoir dormir chez moi !... En tout bien, tout honneur, ajouta-t-il. Voilà comment cet inconnu s’est retrouvé dans mon lit.
Nous étions allongés tous deux dans le lit depuis quelques minutes quand il me demanda de pouvoir se serrer contre moi… Juste pour le contact, sentir ma présence. Je n’avais pas osé le lui proposer mais acceptais donc. La chaleur de son corps contre moi me troublait et j’imagine qu’il devait en être de même pour lui. J’ai senti sa main se poser sur ma poitrine… Je posais ma jambe entre les siennes. Ses caresses discrètes, au début, commencèrent à m’enivrer. Ma respiration trahît alors mon état. Sa main maintenant glissait le long de mon ventre doucement. Je me tendais. Je l’ai senti ensuite le long de ma cuisse. Mes jambes s’écartèrent.
- Ça ne te dérange pas si on va plus loin, je ne suis pas PD mais j’ai envie de faire l’amour avec toi.
C’est propos auraient dus me gêner, mais comme lui, j’avais envie de tendresse.
- Moi non plus, mais j’ai aussi envie de tendresse
Etrangement, sans savoir pourquoi, j’endossais alors le rôle qu’il me donnait. Ses attouchements délicats réveillaient en moi un désir interdit. Son autre main guida la mienne vers son caleçon et me pria silencieusement de m’occuper de sa queue. Elle était dure et tendue, encore prisonnière du tissu qui ne tardait pas à disparaitre au fond du lit. S’écartant, il entreprit de baisser mon slip, puis d’une main plus ferme, appuyant sur mes épaules, de me guider vers sa bite, tandis que l’autre descendait dans mon dos, pour venir fouiller le sillon de mes fesses.
- Suce-moi !
- J’ai jamais fait ça !
- C’est l’occasion ou jamais… Tu en as envie, je suis sûr. Suce et je te ferai l’amour !
Incapable de dire non, de m’opposer à cet amant providentiel et surtout, conscient que je prenais le rôle du sexe opposé.
Les draps repoussés, la lumière blafarde de la petite fenêtre me laissait apercevoir le membre dressé vers lequel j’approchais maintenant mon visage. Comme on me l’avait fait, je passais (timidement) la langue sur le gland, descendais le long de ce barreau de chair pour revenir à sa tête. Motivé autant par les encouragements de mon partenaire que par ce doigt, qui maintenant se faisait pressant contre ma rondelle, j’engamais le gland dans ma bouche. C’était doux… Je pompais pour mieux le sentir contre mon palais avant d’essayer d’en avaler plus encore. J’allais et venais désormais, sans retenue, sur cette bite suave encouragé par son propriétaire par des mots qui devenaient alors, plus salaces.
- Oui, voilà, prends tout dans ta bouche. Suce comme une vraie salope… T’aime ça, hein, ma bite ?
Son doigt avait réussi à entrer dans mon cul et me rendait dingue. Je gesticulais comme le poisson ferré à l’hameçon et commençais à gémir en me branlant.
- Tu vas être ma femme ce soir dit-il en me relevant.
J’en avais envie, une terrible envie, mais je sentais au fond de moi comme un frein. J’étais tiraillé entre le fait d’être l’hétéro macho connu et celui de devenir une tapette. Pourtant, je ne luttais pas vraiment quand il me repoussa doucement. Maintenant sur le dos, les cuisses toujours ouvertes, je le laissais me guider avec soumission. Il se pencha vers moi pour m’embrasser. Je répondais à son baiser, répondant à sa langue intrépide par une danse avec la mienne. Je roulais un patin à un mec avec une ferveur qui m’était inconnue. Maintenant allongé sur moi, nos lèvres toujours soudées, ses mains caressaient mes flans m’arrachant de petits gémissements étouffés… Je me tendais comme un arc et écartais inconsciemment les jambes tandis que sa queue durcie par l’envie, flirtait avec la mienne. Il ondulait pour que je sente mieux tout ce désir qu’il ressentait. Il se redressa enfin sur ses avant-bras, comme pour admirer le tableau que j’offrais, celui d’une petite salope ayant besoin d’être prise !
Puis, se mettant à genoux entre mes jambes, il les releva au-dessus de ma poitrine sans que je tente de m’opposer à lui ce qui eu pour effet de rehausser mes fesses. Mon cœur battait à rompre dans ma poitrine. Tandis qu’il posait une main sur mon ventre, l’autre plongeait entre mes cuisses. Ses doigts experts jouaient avec ma rondelle comme sur une chatte, lui permettant de se détendre, de s’ouvrir. Avec toute l’attention qu’il me prodiguait, Il lui fallut peu de temps pour investir les lieux, m’arrachant au passage, de petites plaintes complices. Je me tortillais en retenant mes jambes de mes mains, conscient que cette position faisait de moi une réelle putain à ses yeux.
- Tu es prête ma chérie…
Ma chérie, un qualificatif presque violent… Des mots qui me firent reprendre conscience.
- Oui, j’ai envie de toi, mais je ne peux pas… J’ai honte, j’ai l’impression de tromper encore ma copine.
- Elle t’a quitté ! Elle a dû se trouver un autre mec, un vrai.
- Je suis un vrai mec !
- Pas maintenant, pas avec moi. Je vois bien que tu aimes ce que l’on fait, que tu as envie que je te baise.
- Désolé, vraiment désolé… Je ne pensais pas qu’on en arriverait là.
- Tu m’allumes et me laisses croire que je vais te sauter et tu me plantes !? Ce n’est pas cool !!!
- Je t’en prie, excuse-moi. J’ai vraiment envie, je ne simule pas, mais c’est nouveau pour moi, je suis mal à l’aise.
- Tu ne vas pas me laisser comme ça tout de même ?
A ses mots, je me sentais doublement fautif. Fautif de trahir ma copine, de surcroit avec un homme et fautif d’avoir laissé croire à ce dernier qu’il allait aboutir. Paradoxalement, j’étais tiraillé entre une envie folle de lui accorder mes faveurs et celle de repousser ses assauts futurs.
- Non… Si tu veux je peux te masturber.
Je répondais vraiment n’importe quoi à celui qui avait été si attentionné à mon égard et qui méritait bien mieux qu’une simple branlette. Je ne pouvais même pas réfuter qu’il avait su réveiller en moi ce coté féminin profondément cacher en moi.
- Je préfère le faire moi-même, à mon rythme… Mais reste au moins comme ça, tu es belle ainsi.
Pour toute réponse, j’ouvrais plus les cuisses, posais un bras sur mes yeux tandis que de mon autre main, j’agrippais mon service trois pièces comme pour le cacher. Mais quel cruel dilemme que celui qui m’envahissait : Me refuser à lui tout en le désirant de tout mon être.
Maintenant assis sur ses talons, il me tira vers lui jusqu’à ce que mes fesses posent sur ses cuisses. J’ai senti le lit bouger au rythme de sa masturbation ; le tableau qu’il avait devant les yeux suffisant à entretenir son excitation devait le motiver. De son autre main, Il me releva plus une cuisse pour mieux voir l’endroit qu’il avait convoité. Je le laissais faire même quand, parfois, je sentais qu’il pressait son gland sur... Ma chatte. Je bougeais le plus sensuellement possible, comme pour l’aider et me faire pardonner. Je l’ai même senti passer la porte mais ressortir respectueusement aussitôt.
- Si tu changes d’avis, dis-le-moi ; j’aimerais être celui qui prendra ta virginité… qui te dépucellera !
- Une autre fois, peut-être, promis !
Mais pourquoi donc continuais-je à feindre ? Il aurait dû me prendre de force ! Il aurait pu me sauter sans que je l’en empêche. Ma bonne conscience me coutait. Je n’osais pas lui avouer combien je souhaitais au plus profond de moi le sentir dans mon ventre. Je découvrais le désir féminin.
Je me branlais à mon tour en me tortillant sans pudeur. Mon bassin allait à la rencontre de sa queue. Sa respiration s’accéléra, poussant plus sur ma cuisse, mon genou était maintenant à mon épaule. Il vociféra quelques mots incompréhensibles, fort probablement inavouables, et se raidit en grognant. Un premier jet puissant se rependit sur mon ventre jusqu’à ma poitrine. Il s’astiquait encore, puis appuya sa queue à ma rondelle sur laquelle le jet suivant s’écrasa et se figea un instant dans cette position. Comme j’aurai aimé qu’il décide de me désobéir et entre en moi. Il m’a semblé sentir son jus s’infiltrer sournoisement dans mes chairs ouvertes. Je n’ai pas lutté !
- Oh putain ! T’es trop bonne !... Tu ferais une bonne salope si tu voulais.
Ah ses mots, je fu pris de convulsions et jouis à mon tour. Mon sperme se mêla au sien sur mon ventre. Je me sentais si bien que j’étalais alors nos semences mêlées sur ma poitrine tandis qu’il faisait de même entre mes fesses de ses doigts.
Finalement, je laissais retomber mes jambes. Il s’affala sur moi, repus, et m’embrassa à nouveau. Je le pris dans mes bras, posant mes talons sur ses fesses pour mieux le tenir plaqué à moi. Nous restions ainsi un long moment, sans rien dire.
Quand il se laissa glisser sur le côté, il me regardait en souriant.
- Tu me promets que la prochaine fois on ira au bout ? Tu me plais et j’aimerais vraiment te le prouver.
- Oui, bien sûr… Mais laisse-moi le temps d’accepter ça… C’est tout nouveau pour moi !
- Pourtant, il m’a vraiment semblé que tu aimais et surtout que tu avais envie que je te prenne.
- Oh oui, j’ai aimé et plus encore. Aller, faut dormir un peu, je te ramène chez toi bientôt, après, je vais au boulot.
Il m’a pris dans ses bras et déposé un dernier baiser. Je me suis endormi la joue sur épaule et ma poitrine.
Cette aventure n’eut finalement pas, à mon plus grand regret, de suite, mais signa débuts de tapette : Bien que m’étant refusée, j’avais accepté, un instant, le rôle de femelle. Si toi, mon amant providentiel tu lis cette histoire et te reconnais, n’hésite pas à me contacter… Que je tienne ma promesse !