Le blog de Pascal(e)
C’était un long week-end en prévision. Dès le lendemain après-midi, il avait été exceptionnellement décidé que nous pourrions repartir dans nos foyers respectifs. La veille au soir après ma douche, je décidais donc, de préparer mes bagages la veille, afin de pouvoir prendre la route dès nos cours finis.
J’étais en formation pour un an dans une grande ville à une centaine de kilomètres de chez moi. J’avais loué, avec un autre stagiaire, une chambre double pour la durée de la formation. Une cohabitation qui ne dura qu’un mois, ce dernier ayant préféré louer une chambre, seul. De ce fait, j’accueillis un nouveau colocataire… Celui qui deviendra le (Mon) héros de ce récit.
Lui aussi suivait la même formation, ce qui nous permis aussi de mettre en commun nos moyens de déplacements. Pourtant, nous ne partagions pas plus ; nous étions trop différents ! Lui, un peu poète, assidu et appliqué quand moi je sortais souvent le soir, profitant de ce célibatariat géographique. Des soirées qui me permettaient, parfois, d’assouvir ma libido débridée dans des aventures destinées à rester secrètes.
Toutefois, ce rapprochement forcé par la promiscuité établie, nous permis de mieux nous découvrir. Quelques semaines plus tard, nous partagions enfin nos histoires respectives, presqu’en copains. Nous échangions quelques récits personnels (surtout moi) pour lesquels j’omettais naturellement de parler de ces rapports que réprouvent les bien-pensants.
Les ragots à son sujet allaient bon train dans le stage : Bientôt la trentaine, célibataire vivant chez sa mère, son allure lui valait d’être qualifié, sans preuves réelles et surtout dans son dos, de tapette. C’est ainsi, que certaines nuits, dans la pénombre de notre chambre, je me surprenais à rêver d’une aventure avec lui. Persuadé de son sommeil, je me branlais le plus discrètement possible.
Donc, pour en revenir à cette soirée de préparatifs de départ, à peine sorti de la douche, je remplissais mes sacs posés sur mon lit. Lui, assis sur le sien, lisait un bouquin en silence. Un peu prétentieux, je plaisantais sur le fait que j’allais faire « la fête » à madame quand j’arriverais avec quelques détails croustillants. Je me suis retourné, et là, j’ai constaté qu’il me regardait, assis en tailleur sur son lit. Une bosse énorme déformait son caleçon !
Déstabilisé, mais ne voulant rien laisser paraitre, j’eu l’insolence de lui lancer :
- Ben dis donc, c’est moi qui te mets dans cet état ?
Confus, il ne répondit rien se contentant de me regarder dans les yeux. Je sentais une forme de détresse dans ce regard. J’ai eu pitié de lui.
- Bon… Si ça peut te faire plaisir… Tant mieux !
Je me suis retourné pour continuer mes bagages, lui offrant de nouveau mes fesses à contempler. Quand je me penchais vers mes sacs, j’exagérais un peu ma cambrure et surenchérissais :
- Profites-en après tout, ça ne « mange pas de pain », c’est cadeau !
- Merci, t’es cool !
Mais étrangement, un trouble m’envahissait. Mon cœur se serrait dans ma poitrine. Je sentais l’excitation s’emparer de moi. Un peu plus tard, j’ai tourné la tête : Il avait sa queue dans la main !!!
- J’arrête si ça te dérange me lança-t-il d’une voix timide.
- Je ne pensais pas que je puisse te faire autant d’effet et non, ça ne me dérange pas, même si ça me fait « bizarre »
Je me baissais pour venir m’appuyer sur le lit et fini par me poser sur les coudes. J’avais ainsi les fesses offertes à ses fantasmes, au début, par simple jeu. Je l’entendais se branler derrière moi mais restait ainsi à fixer le mur, la tête remplie d’images alors inavouables.
- S’il te plait, tu peux baisser ton slip ?
Il semblait maintenant rassuré quand moi, plus timidement, je rajoutais :
- J’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de truc (quel menteur je faisais)
Mais, machinalement, je fis glisser doucement mon slip vers le bas en ondulant de l’arrière train. Le trouble qui m’envahissait devait maintenant se voir, ma respiration était plus saccadée, je devenais impudique !
Lui, s’était assis sur le bord de son lit, le visage à quelques dizaines de centimètres de ce fessier qui lui faisait tant envie. J’avais bien compris que ça ne s’arrêterait pas là bien que je ne voulais pas trop lui avouer qu’il n’était plus le seul à me désirer. Je sentais maintenant son souffle sur mes reins.
- T’es beau ! T’as un cul magnifique ! Tu me donnes envie…
Il a posé une main sur ma cuisse déclenchant un petit sursaut de ma part.
- Ne bouge pas, laisse-toi faire… Je vais pas te violer, tu sais !?
Il prenait maintenant les devants et j’acceptais cet état de fait, intérieurement satisfait je l’avoue. Mais comment ne pas passer pour une pédale à ses yeux ? Comment lui laisser croire qu’il était le premier ? Comment paraitre à ses yeux pour une petite ingénue ? Et comment ne pas trembler sous les caresses qu’il commençait à me prodiguer ?
- Tu aimes ? Me lança-t-il d’une voix douce.
- Oui et non !
- Oui ou non ? Insista-t-il.
- Oui parce que c’est agréable et non car je sais dans ma tête que c’est un mec qui me le fait.
- Alors j’arrête si tu ne veux pas. Je ne veux pas que tu te sentes mal.
Sa réponse me bousculait, c’était à moi maintenant de décider de la suite de cette soirée. J’en rêvais et était maintenant au pied du mur sans échappatoires possibles. En temps normal, j’aurais mis fin à l’expérience, mais cette fois, c’est sans hésitation que je répondais :
- Non, ça va… Je suis bien.
- Je continue alors ?... Tu veux que j’aille plus loin ?... T’aimerais plus, non ?... Avoue !
C’était fait, il était l’Alpha, celui qui décide, celui qui impose et donne les règles. Je devenais sa chose, ce qui n’était pas pour me déplaire. Mais de là à me lâcher complètement sans ressentir un soupçon de honte ou de m’afficher devant lui comme je l’aimerais vraiment.
- Oui, j’ai envie que tu continues.
Il n’y avait aucun doute dans l’avenir de la soirée. Je n’étais plus moi-même, je ne résistais plus à ses avances. Et si tout devenait confus dans mon esprit, il était clair que je désirais vivre l’instant présent et profiter pleinement de ce plaisir subtil qu’il me procurait.
Ses mains écartaient mes fesses. Ses doigts venaient savamment fouiller mon intimité pour faire naitre en moi un désir auquel je ne réussissais à me soustraire. Mes reins se creusaient inexorablement. J’étais dans une position qui trahissait ce simulacre de réserve que je tentais encore de laisser paraitre. Je devenais indécent… Il m’encourageait, rassurant.
- Laisse-moi faire, ne pense qu’au plaisir que tu ressens… Pense à celui qui tu vas ressentir bientôt !
Les promesses qu’il me faisait m’excitaient.
- Je vois que tu aimes ça… Je m’en doutais, tu sais ?
Son assurance n’était pas feinte ; il avait bien compris que je n’attendais que ça et semblait bien vouloir profiter pleinement de l’ascendant qu’il avait désormais sur son colocataire.
- T’as vraiment un beau cul, aussi beau que celui d’une femme.
- Merci. (Ma réponse m’avait échappé mais confirmait plus encore mon statut)
- J’ai envie de te faire l’amour, de te faire découvrir un plaisir inédit pour toi, un plaisir qui restera notre petit secret. Mais avant, il faut que tu te laisses complètement aller… Que tu t’abandonnes. Tu pourras dire simplement Stop si tu veux que j’arrête. Mais j’aimerais vraiment que tu ne le fasses pas… Tu me plais !
Je buvais ses paroles, déjà si silencieusement soumis mais dans une gestuelle sans équivoque.
- Déshabille-toi et viens sur mon lit…
S’il ne se branlait plus, j’ai pu remarquer que son érection ne faiblissait pas ou dit moins prosaïquement, qu’il bandait toujours autant. De mon côté, juste une pâle raideur, associée à un relâchement visible de ma rondelle mais surtout ma respiration saccadée, rassuraient mon futur amant. Car oui, j’avais bien l’intention de m’offrir corps et âme à ce bel étalon.
Ses pouces plongeaient tour à tour dans mon fondement si facilement m’arrachant des soupirs à peine étouffés. J’osais maintenant onduler doucement de ma croupe en signe d’accord. Il s’approcha plus encore et s’appuyant sur moi, venait me murmurer à l’oreille ce qui serait passé plus tôt, pour des insanités.
Ses mains remontaient le long de mon ventre pour venir un instant s’arrêter sur ma poitrine. Le majeur de sa main droite est venu frôler mes lèvres avant de s’enfoncer doucement dans ma bouche. Je suçais alors dans un simulacre de fellation, juste le temps de bien mouiller ce doigt qui devait ensuite, venir me lubrifier.
Je sentais un dard glisser soyeusement entre mes cuisses que j’ouvrais pour mieux l’accueillir. Ponctué par des mouvements erratiques de mes hanches, mon corps prenait feu au rythme des quolibets excitants dont il me qualifiait et qui me stimulaient. J’avais maintenant le feu au cul !
- Je vais te baiser maintenant susurra-t-il en déposant un baiser dans mon cou.
Je me suis contenté de geindre timidement pour signifier mon approbation.
- Accepte un rôle de femme avec moi, ce sera divin.
En appui sur ses mains, son ventre posé sur mon dos, il laissa son gland trouver seul le passage. La pression sur mon sphincter m’électrisait. Je creusais plus les reins, surpris de réagir ainsi. Dans mon esprit, les images se bousculaient. J’imaginais ce que pouvait ressentir ma femme dans ces moments-là ; ou plutôt, je ressentais ce qu’une femme vivait quand elle allait se faire prendre. Un scénario qui me convenait, un rôle pour lequel j’étais fait. Fébrile mais décidé, je m’abandonnais à lui.
- Oh oui… J’ai envie que tu me prennes !
- Je le sais, ta chatte est déjà bien ouverte…
C’était dit ; il en serait ainsi dans l’avenir : C’est une chatte que je lui offrais et cette pensée m’excitais tellement. Je me dilatais comme par reflexe, je sentais mon bas ventre enfler d’un désir incontrôlable. Un pieu de chair glissait inexorablement dans mes entailles, m’arrachant de petits gémissements, synonymes de mon consentement. Ce n’était pas la première fois mais c’était pour moi une première que d’être femme pour un homme.
Mon cul devenait le fourreau de la queue qui s’affairait doucement à me posséder. Chacun de ses aller-retours me procurait un délice insoupçonné quand ma prostate était mise à contribution. J’imaginais en moi un vagin que je m’amusais à contracter pour mieux ressentir ses assauts. La timide effarouchée laissait place à une salope. J’oubliais la culpabilité pour me laisser maintenant pousser de petits cris discrets de satisfaction.
Les coups claquaient sur mes fesses accompagnants les bruits de succion de ma chatte dans une mélodie particulièrement érotique. Nous ne faisions plus qu’un. Je l’entendais parfois geindre en s’enfonçant en moi, en tentant d’aller le plus profondément possible. Irrémédiablement, je devenais une salope. J’en tirais une satisfaction inimaginable qui me faisais le supplier de continuer.
- Oh putain que c’est bon !... J’adore ça !... Encore !!!
- Je te baiserai tous les soirs si tu veux.
- Oh oui…
Les dés étaient jetés ; je décidais de devenir officiellement sa « nana » pour le temps du stage. Il pourra me pilonner à sa guise dès que nous rentrerons. J’apprendrai à être celle qui subviendra à ses besoins sexuels pour un plaisir partagé et complice. Je profiterai, comme ce soir, de sa queue pour être fouillée, pour me sentir femelle.
- Je serai à toi !
- Je le sais… Tu baises aussi bien sinon mieux qu’une fille. T’es trop bonne
- Merci.
- Je suis si bien dans ta chatte
A ces mots, il accéléra et amplifia ses coups, redoublant d’ardeur en grognant. Je me cambrais plus encore en l’accompagnant dans des petits gloussements de plaisir.
- Tu vas me faire jouir, salope !
- Je gesticulais comme une damnée sur sa queue.
- Vas-y, je veux ton jus… Je veux ton sperme dans mon ventre !
- Putainnnnnn !!!
Deux ou trois coups violents semblants me projeter vers l’avant ponctuèrent l’accouplement. Il se planta finalement au plus profond de mes entrailles pour y rester figé. Se vidant en moi en soufflant comme une bête, il déclencha mon propre orgasme. Je senti sa semence m’inonder et la mienne couler.
- Quel pied ! Merci !
- Non, c’est à moi de te remercier. Tu m’as vraiment fait du bien. J’aime sentir ta bite dans ma chatte.
- Je te baiserai dans toutes les positions que tu prennes du plaisir tout le temps.
- On recommence ?
- T’es insatiable pour une débutante ! (Petit rire narquois)
J’étais si bien, tellement bien ! Je le gardais en moi et comprenais que je venais de jouir en femme. C’était une sensation divine, inconnue jusque-là, que je souhaitais déjà revivre. Moi, le dragueur macho, j’étais devenu ce soir, la gonzesse de mon colloc et ne semblais pas culpabiliser.
Quand il s’est enfin retiré, un vide s’est fait ressentir ; sa semence suintait délicieusement entre mes cuisses. Nous nous sommes couchés dans le même lit, blottis l’un contre l’autre. Parfois, ses mains s’affairaient entre mes cuisses ou sur mes fesses, les miennes sur verge. Câlins coquins et baisers avant de s’endormir comme deux amants.