Le blog de Pascal(e)

Lorsqu’enfin j’ouvre les yeux, le jour est déjà bien entamé. Pourtant, je n’ai toujours pas envie de me lever. Un petit coup d’œil sur la chaise placée au pied du lit, je vois la jupe et le chemisier jetés là, négligemment. A mon retour hier de mon périple au parcours santé, je me suis vite déshabillée pour enfiler une petite nuisette et me glisser sous le drap.

 

Vite car je n’ai pas pris la peine de passer sous la douche ; vite, parce que je voulais revivre en pensée les dernières heures… Je venais de me faire dépuceler et pour une première, en avait tiré un plaisir incroyable. Le plus fort étant que j’avais accepté que mon prince charmant me monte à cru pour m’inséminer au final. J’avais toutefois remis ma culotte pour ne pas souiller le siège de la voiture. Et pendant le trajet qui me ramenait chez moi, bien qu’effrayée de pouvoir être surprise travestie, je gigotais sur mon siège pour ressentir encore le fin tissus souillé contre ma chatte.

 

Ce matin pourtant, j’éprouve un double sentiment de culpabilité : J’ai trompé ma compagne en accordant mes faveurs à une autre personne qu’elle, et surtout, je l’ai fait en ayant des rapports homosexuels avec un inconnu. Mais là, sous le drap, ma main cherche entre mes cuisses et écarte la petite dentelle encore humide. Je ressens une étrange et agréable douleur. La preuve que je n’ai pas simplement rêvé mais que j’ai bien été prise cette nuit. Je ne sais pas si cette douleur persistera longtemps mais, associée aux images qui bombarde mon esprit, je sens le désir m’envahir subtilement. Mes doigts glissent entre mes jambes… Que ne donnerais-je pas pour que mon Michel soit là, à mes côtés !? Je m’imagine me réveiller blottie contre lui…

 

Trêve de bavardage ! Nadine n’aimerait pas trouver l’appartement en désordre à son retour ; je dois me lever : Une bonne douche réparatrice, un petit déjeuner rapide avant de m’atteler au ménage, linge, vaisselle et tout ranger… Surtout ses affaires ! C’est pourtant, presque mécaniquement que j’emprunte une autre nuisette à ma dulcinée, bien décidée à rester en fille encore aujourd’hui.

 

Wowww ! ça, pour une surprise, c’est une surprise !

 

Je sursaute !

 

Tu ne t’emmerde pas !

 

Mon cœur va exploser, je n’ai pas entendu Nadine dans l’entrée. Elle devait me prévenir de son retour.

Chérie… Je… T’es déjà revenue ?

 

Je balbutie, tremblant, sans savoir qu’elle attitude prendre. Je me sens si ridicule en déshabillé.

 

Je t’ai appelé hier soir mais tu n’as pas répondu ! Je voulais te prévenir que nous rentrions ce matin.

 

(Aie ! J’avais éteint mon smartphone hier soir en arrivant au bois et l’avais oublié dans la voiture)

 

Je suis parti en ville hier soir (mentais-je effrontément) et j’ai dû l’oublier dans la voiture.

C’est pas grave mon bébé, de plus, ça m’a permis de te trouver ainsi, en petite tenue… Et ça te va bien finalement.

 

Ce disant, elle pose son sac, s’approche et m’embrasse. Je me sens mieux.

 

Après notre conversation, je voulais voir ce que ça faisait d’enfiler une nuisette.

T’es mignonne, répondit-elle en souriant.

Bon, je vais me changer…

Ah non ! Tu restes comme ça. D’ailleurs, on va te commander Ta propre nuisette… Et plus !

 

Elle me désarçonne littéralement. Elle vient tout simplement de me proposer de me travestir. J’essaye alors maladroitement de reprendre le dessus en faisant une grimace en rétorquant :

 

Pas trop vite, c’était un jeu ; je ne suis pas une tapette ! Et ça me gène que tu me vois ainsi.

 

Elle rit alors à gorge déployée comme seule réponse et va aussitôt dans la chambre que j’avais fort heureusement déjà rangée pour revenir aussi vite en me tendant un de ses strings dentelle.

 

Enfile-le, ce sera plus joli que de voir ce qui pendouille à travers la nuisette !

 

Le ton de sa voix ne prête pas à confusion, c’est plus un ordre qu’une requête de sa part. Confusément excité, je me saisi de cette culotte et l’enfile devant elle.

 

Là, c’est mieux… Tu ne trouves pas ? Ou l’aurais-tu déjà essayé ?

 

Je choisis de ne rien dire comme pour laisser planer le doute sans pour autant l’avouer.

 

Et si on buvait un petit café quand j’aurai pris une bonne douche ? Je file à la salle de bain, je te laisse t’occuper du café ; tu me serviras après.

 

Les dés étaient jetés ! Je devenais malgré moi au service de ma femme. J’avoue que ce n’était pas pour me déplaire mais j’espérais tout de même conserver mon statu d’homme. Je devinais pourtant qu’elle n’avait pas l’intention de laisser passer une telle occasion de me soumettre. Elle avait par le passé, avec le gode ceinture, laissé entrevoir qu’elle appréciait vraiment inverser les rôles.

 

C’est ainsi qu’à son retour dans le salon, je l’attendais avec les tasses posées sur la table basse. Elle sourit en s’installant dans le divan. Je m’asseyais à ses coté mais remarquais vite son regard désapprobateur.

 

Quelque chose ne va pas ?

Oui… Quand tu es en fille, je veux que tu joues ton rôle sérieusement. Commence par serrer les genoux quand tu es assis… Assise.

 

J’obtempérais aussitôt sans rien dire. Je comprenais vite que j’allais devoir vraiment me glisser dans la peau d’une femme ce qui, finalement, n’était pas pour me déplaire puisque je l’avais déjà fait auparavant en cachette. S’en suivi un petit résumé des quelques jours qu’elle avait passé chez sa mère pendant lequel, je m’efforçais à prendre des poses et des gestuelles les plus féminines possible.

 

Puis, elle revint à la charge en revenant sur notre conversation téléphonique. Elle m’avouait avoir été excitée à l’idée de me voir en petite tenue et en avoir ensuite rêvé. Je l’écoutais avec attention sans oser encore l’avouer vraiment, mais l’instant devenait torride. Le scénario que nous avions écrit ensemble prenait forme.

 

Tu veux bien être Sylvie chez nous ?

Oui…. J’aimerais…

 

Je n’avais pas hésité une seconde. J’avais toujours espéré que les fictions qui peuplaient mes nuits puissent devenir réalité. Elle m’offrait ainsi le rôle qui me sied le plus.

Elle me prit par la tête pour m’embrasser avec toute la fougue que je ne lui connaissais pas, puis, se levant elle me tendit la main :

 

Viens Sylvie… On va dans la chambre !

 

Elle m’entraina derrière elle. Je sentais la chaleur m’envahir. Noyé dans un sentiment de culpabilité pour l’avoir trompé la veille, avec un homme de surcroit, mêlé au malaise de ne pas le lui avouer. J’allais être dans la peau d’une femme sans lui avoir réservé la priorité de ce moment. Mais le désir était si fortement ancré en moi que je restais muet sur mon aventure.

Sans réel ménagement, elle me poussa sur le lit sur lequel, je m’affalais tandis qu’elle fouillait dans sa table nuit. Conquérante, un sourire éclairait son visage angélique quand elle me montra la ceinture. Celle la même avec laquelle elle m’avait initié aux plaisirs « contre nature ». Elle s’équipa rapidement et vint s’allonger à mes côtés.

 

Je te trouve belle Sylvie ! Tu as envie que je te fasse l’amour ? Que je te fasse connaitre le plaisir d’être une fille ? 

Oui, j’en ai envie

Quand ce sera le moment, c’est toi qui me le demanderas. Mais tu le feras comme une femme !

 

Ses mains jouaient sur mon corps à travers la dentelle, passant de ma poitrine à l’intérieur de mes cuisses qui s’ouvraient presque malgré moi. Ses baisers enflammaient ma peau faisant naître de petits gémissements inaudibles au début mais qui s’amplifièrent avec le temps. Une main plus ferme ouvrait alors mes jambes pour venir s’aventurer entre mes cuisses. Je me tendais, la tête basculée en arrière quand je senti un doigt autoritaire s’infiltrer sous ma culotte et me proposer l’aventure. Indécent, je remontais les genoux en me tortillant laissant à l’intrus, un passage accepté. Je la serrais amoureusement dans mes bras en m’offrant sans retenues. J’oubliais l’érection dont j’étais « victime » pour ne me focaliser qu’à l’endroit qui me servait de chatte. Etrangement, son doigt me fouillait déjà sans que j’ai pu réellement sentir l’instant du passage tant je devais être ouvert… Ou plutôt, ouverte !

 

Contre ma cuisse, le froid du gode me rappela que je devais demander pour le mériter. Je relevais la cuisse et me tournais en me cambrant pour aller à la rencontre de son ventre, offrant ainsi une trajectoire idéale au membre factice. Finalement, j’écartais suffisamment le string.

 

J’ai envie que tu me prennes…

Je n’ai pas compris Sylvie

Prends-moi s’il te plait… Baise-moi !

Tu veux que je m’occupe de ta chatte ? N’aie pas peur des mots !

 

Je ne la reconnaissais pas, je ne me reconnaissais pas ! Mais le point de non-retour était atteint. Je me sentais femelle et même salope. Elle prit sa bite d’une main pour la guider, je fis de même pour aligner le gland en passant ma main entre mes cuisses. Il ne fallut pas longtemps pour que ce dernier investisse mon intimité.

 

mmmmm…

T’es bien ouverte, dis donc !

Ouiiiiiii, c’est bonnnnn

T’aimes ça te faire sauter, avoue !

Oh oui, j’en rêvais

 

Elle entreprit des aller-retours, rythmés par ses pulsions, surlignés de mes gémissements. Ses coups m’enivraient. Je la sentais s’exciter à la force de ses assauts. La pression du gode à travers la ceinture narguait son clito. Maintenant, elle me défonçait littéralement en me qualifiant de petite salope. Chacun de nous vivait son rôle sans fausse pudeur quand elle accéléra en gémissant à son tour : Elle allait jouir de me baiser. Je fu pris de contractions internes à mon tour et quand elle s’empala au plus profond de mon ventre en tremblant, je jouissais en même temps qu’elle.

Nous sommes restés « collés » ainsi un moment à savourer l’instant, sans mots dire. De la douceur des caresses partagées transpirait une tendresse effrontée. Les baisers partagés pleuvaient comme des feuilles à l’automne. Elle avait été l’Homme de la situation ! Et moi, la salope de service…

 

Tu seras ma petite pute à moi dit-elle finalement en se retirant.

 

Nous avons passé le reste de la journée à l’appartement en vrais complices à programmer de nouvelles parties. Elle m’a promis d’aller plus loin encore et moi, d’accepter de devenir… Sa soumise.

Je m’étais faite baisée deux fois en moins de 12 heures ! Une journée inoubliable, qui ne fut pas fort heureusement la dernière, mais qui scella définitivement mon statut de femelle !

Lun 10 mai 2021 Aucun commentaire