De toujours, le féminin, c’est le Sexe qui manque de « sexe »…

CONDITION SOCIALE:

Par l’intégration des normes sociales, sous la forme d’un conditionnement imposé, les enfants vont assimiler les comportements en vigueur dus à leur sexe  dès l’enfance. Avec l’appui des et Etats la bénédiction des religions, médecins, psys ou autres détermineront les impératifs sociaux artificiels d’adéquation organes/comportements ! Le décors est planté : Garçons jouerons à la guerre et filles à la poupée et aux dinettes, un scénario bien ficelé.

L’homme se doit d’être fort et protecteur, sans réels état d’âme et subvenir aux besoins du couple quand la femme, de son coté, cantonnée aux travaux ménagers et dans son rôle de reproductrice est la sensibilité, la douceur et synonyme de beauté. Elle n’était rien ses derniers siècles  qu’un objet sexuel, source de nombreuses convoitises.

La société moderne bouleverse cet état de fait. Les femmes accèdent enfin au même rang social que leurs compagnons. L’homme doit partager la hiérarchie autrefois préétablie. Il doit partager les travaux domestiques jusque là réservés aux femmes ; il peut afficher ses sentiments sans crainte d’être « faible ». L'émancipation féminine favorise la remise en question  de la virilité, qui, affichée devient obsolète. Le mâle se dévirilise et devient de plus en plus androgyne. La féminisation des hommes est engagée et gagne inéluctablement du terrain de nos jours.

FEMINISATION :

Malgré la libéralisation de la gente féminise, l’absence de virilité affichée chez les hommes est encore aujourd’hui associée à tord, à l’homosexualité. Ceux-ci craignent plus d’être homosexuels que leurs compagnes. Il existe pourtant un certain nombre d’hommes prédisposés, sans le savoir, à la féminisation. C’est là que la femme intervient;  par de subtils jeux sexuels,  elle réveillera leurs instincts féminins quand ces derniers se laisseront alors faire avec délice.

Mais socialement, le travestissement n’est toujours pas « convenable »et reste plutôt  transgressif. Pourtant, celui-ci se banalise inexorablement, prenant de l’ampleur grâce aux moyens de diffusion, de contact ou au commerce en ligne actuels. Par narcissisme, par fétichisme ou simplement par jeu et fantasme, de nombreux hommes s’adonnent aux plaisirs du travestissement, soit en cachette, soit avec la complicité de leur épouse ou compagne.

Je suis dans ce dernier cas bien que je garde certaines facettes de mon personnage bien cachées en moi. Fétichiste, probablement narcissique et certainement un peu exhibitionniste, partager ce fantasme avec ma femme provoque en moi une extase sexuelle toute particulière. Savoir qu’elle va m’épiler, me voir porter de petites culottes sexys ou autres accessoires féminins exacerbent ma libido. En privé, je laisserai apparaitre cette part de féminité enfouie en moi (sans pour autant avoir à perdre mon identité masculine). Un jeu complice entre nous, le paradoxe de la confusion, un travestissement pour faire joli, ou imposé, à vivre sans modération ! Une jouissance de l’esprit bien plus forte qu’un orgasme… Je me plais à porter ces culottes dentelles, bas, porte-jarretelles et nuisettes sexys en sa présence et sans pudeur. J’arrive même à éprouver une certaine fascination aux travaux ménagers quand elle est là : Je fais le ménage, lave la vaisselle ou le linge et repasse devant elle, les fesses à peine cachées par l’étoffe des dessous choisis.

Mon égo d’homme s’efface !  J’accepte et recherche sa domination, l’humiliation consentie, le plaisir d’être une femme à mon tour. Elle prendra l’initiative sexuelle, dirigera et décidera quand je n’aurai qu’à obéir ou subir. Une soumission recherchée pour un échange de Pouvoirs. Dépendre de ses envies, s’offrir au moindre de ses désirs, laisser l’excitation nous envahir, elle de me voir travestie et soumise et moi de m’offrir sans réticences. Gémir ! Oh oui, gémir quand elle me pénétrera et me laisser confusément penser que je suis une femme. Ressentir « bizarrement » mon bas ventre bouillonner. De son coté, elle explorera la condition de l’homme, entreprenant, celui qui dirige et impose sa loi. Elle jouira de la Force et du Pouvoir. Elle aussi possède une face cachée, un coté masculin, l’envie d’avoir un phallus et plus encore de pouvoir s’en servir. Elle rêve à son tour d’être conquérante… Elle devient à cet instant l’Homme qui va jouer de sa suprématie sur cette femme fictive que je représente.

LE GODE CEINTURE

J’assume, en privé,  mon rôle féminin depuis bientôt plusieurs années. Les techniques de vente actuelles, discrètes à souhait, nous ont permis de me créer une petite garde robe bien remplie mais aussi de nous offrir bon nombre de jouets. Boules de geisha, vibromasseurs, plugs, godemichets et bien d’autres encore se sont, petit à petit, faits nos compagnons de jeux. Mais aujourd’hui, le plus souvent utilisé est un gode-ceinture.

Dorénavant, c’est elle qui donne quand moi, je reçois. Elle le pouvoir phallique! Il m’ôte ce coté macho hérité, effaçant qui reste de masculinité en moi. Même hors des ces moments de « débauche », je suis devenu plus soumis et surtout me complais dans ce nouveau rôle qu’elle m’attribue. Encore loin de l’homosexualité réprouvée, ce pénis artificiel bouleverse ma sensualité, bousculant ma sexualité « débridée ». Physique et mentale, cette situation me convient émotionnellement et sans crainte de me fourvoyer, j’imagine aisément qu’il en est de même pour elle. Elle devient dominatrice, je deviens soumis(e). Plus fort encore, j’adore sentir son pouvoir quand elle s’équipe. 

Son pénis est plus gros que le mien qui n’est plus le conquérant dans cette relation. Elle porte le symbole du masculin, les attributs du plus fort ; c’est elle qui décide maintenant ! Je me plie à ses envies, laisse ses mains me fouiller sans m’y opposer. J’écarte alors mon string, ou baisse ma culotte, derniers remparts censés protéger mon intimité. Je m’offre en me cambrant telle une femme en chaleur à ce phallus qu’elle arbore fièrement. Douce ou violente, la pénétration reste à son choix. Dans tous les cas, je me dois de l’accepter et n’hésite pas à onduler des hanches pour lui faciliter l’intromission. Un afflux de pulsions diverses me bouleverse. Mon cœur bat comme un dingue dans ma poitrine quand dans ma tête, les images les plus érotiques se bousculent. Je suppose qu’il en est de même pour elle, l’espère. Mais ses coups entre mes fesses confirme son envie de prise de pouvoir, mes soupirs d’extase, celui de mon abandon. Parfois, elle me pince les tétons, un geste symbolique de mon statut de femelle. Trop rarement, j’ose lui parler de ma chatte probablement de peur de la heurter ou de lui signifier une homosexualité refoulée. Je suis sodomite par plaisir, par envie, par besoin.

Un jour elle décidera de m’offrir à un homme, mais ce sera en sa présence ! dernière preuve de mon appartenance et de ma soumission…