Pascal(e)...Trav "intérimaire"
Nous étions encore aux balbutiements d’internet, aussi, c’était par la presse écrite qu’il fallait passer. Dans les dernières pages d’un hebdomadaire d’annonces, on pouvait trouver celles qui étaient dédiées aux rencontres pour adultes. J’y avais recours parfois, je l’avoue.
Equipé de plusieurs cartes téléphoniques, un carnet et un stylo, j’allais alors m’enfermer dans une cabine assez isolée dans l’espoir de trouver l’âme sœur. Un enregistrement diffusait les différents messages passés. Certains n’hésitaient pas à être plus précis que d’autres en donnant plus de précisons sur leur recherche. Je me cantonnais ainsi aux hommes matures, actifs, proches de ma localité et surtout pouvant recevoir.
Ce jour-là, une annonce qui calquait à ma recherche personnelle, avait retenu mon attention. Une voix grave mais sensuelle proposait de recevoir jeune homme passif cet après-midi dans un appartement discret. Contacté aussitôt, le dépositaire de l’annonce me posait quelques brèves questions pour finalement me donner ses coordonnées.
Un passage rapide chez moi par la case « salle de bain » et je fis rapidement le trajet vers l’adresse indiquée précédemment. J’arrivais au pied d’un immeuble assez chic, dont les longs balcons surplombaient la rue calme à cette heure de la journée. Je ne risquais pas d’être vu ou reconnu et rassemblais mon courage à deux mains pour finalement sonner au nom qu’il m’avait indiqué.
N’ayant pas reconnu la voix par l’interphone, j’annonçais le plus naturellement possible :
Etrange réponse ; par le garage ? Allait-il me proposer simplement une aventure dans ces lieus ou dans un sous-sol ? Qu’à cela ne tienne, j’étais là, bien décidé à ne pas rester bredouille. L’instant suivant, la porte du garage s’est relevée me dévoilant un assez bel homme, la cinquantaine, soigné et souriant. Il jeta un rapide coup d’œil aux alentours avant de me proposer de le suivre. Tandis que nous sous dirigions vers un ascenseur au fond du garage l Il m’expliqua qu’il ne voulait pas passer devant la loge du concierge. Je lui répondis que j’aimais autant ne pas être vu. Deux étages plus haut, nous entrions rapidement chez lui afin de ne pas être surpris par son voisin de palier. Je débouchais alors dans un appartement cossu dont le mobilier trahissait l’aisance du propriétaire.
Il se retournait alors pour me toiser de la tête aux pieds, me demandant de tourner sur moi-même comme une marchandise qu’on inspecterait avant de l’acheter. Je n’étais pas habitué à tel traitement, mais me prêta au jeu, exagérant même la courbure de mes reins… Pour mieux me vendre. Apparemment, il manifestait suffisamment d’intérêt pour m’enjoindre d’aller à la salle de bain en me montrant la porte ouverte dans le couloir.
Là, sans transition, il m’intima de me déshabiller. J’étais face au lavabo que surmontait un mirroir dans lequel je le voyais derrière moi. Je lui ai offert un rapide strip-tease, en laissant tomber mes vêtements au sol. J’ai senti ses mains se poser sur mes fesses, comme pour vérifier la marchandise. Il m’a ensuite indiqué la baignoire précisant qu’Il avait l’intention de me laver. Nu, j’enjambais le bord de celle-ci avec une gêne palpable ; lui, toujours habillé, le regard posé sur moi s’approcha en me demandant de me tourner.
Quand l’eau lui parut à la bonne température, il commença à m’arroser les fesses.
Je pris appui sur le bord opposé de la baignoire et obéis à sa demande. L’érotisme de la situation était à son comble quand il commença à me savonner en insistant particulièrement sur ma rondelle. Sans me prévenir, il entrait un doigt pour parfaire mon nettoyage. Heureusement, quand je vais à un rendez-vous coquin, je me prépare à l’avance chez moi. Le lavement est pour moi l’assurance de rester propre. Enfin convaincu de mon état de propreté, il ferma l’eau et me tendit une serviette.
Il m’entraina ensuite au fond du couloir et nous débouchions dans une petite chambre où il se dévêtit à son tour. Plantée au milieu de la pièce, un lit propice à nos futurs ébats semblait nous attendre. Nous nous y sommes allongés, lui, sur le dos, moi, sur son coté. Il a passé son bras sous ma tête pour m’attirer à lui. Je me laissais diriger, posant ma joue sur son épaule et ma jambe sur sa cuisse. De ma main, je caressais sa poitrine dont les poils me rappelaient irrémédiablement que je couchais avec un homme ; une sensation particulièrement enivrante, un savant mélange de honte et de désir.
Il devint plus loquace, presqu’indiscret, me posant des questions sur mes envies, mes attentes, mes expériences (homo)sexuelles auxquelles je répondais le plus honnêtement possible. Pendant ces aveux, ma main s’égarait sur son corps, cherchant à découvrir le moindre centimètre carré de sa peau, pour finir par effleurer un gland fièrement dressé sur son bas ventre. Ma tête s’affolait mais je ne pu résister et pris ce sexe à pleine main délicatement.
Il bandait déjà et franchement, je l’enviais d’une telle érection moi qui suis plutôt « Bande-mou ». Je m’appliquais donc à lui prodiguer une branlette du mieux possible car j’avais bien l’intention de lui donner envie de plus. Intrépide, je descendais le visage sur son ventre. Sa bite tendue vers moi semblait me fixer et espérer plus. L’image qui se reflétait dans la glace de l’armoire, me transcendait !
Il me repoussa doucement, se leva et ouvrit l’armoire et sans vraiment fouiller, sorti une paire de bas.
Je me suis levé à mon tour, pris les bas et commença à en enfiler un. Il se rallongea sur le lit, à me regarder en souriant. Ce fut plutôt laborieux pour le premier, mais j’ai vite compris comment enfiler l’atour féminin. Je me suis assis sur le lit, roula le bas en enfilant mes pouces à l’intérieur et sensuellement cette fois, glissa mon pied dedans pour ensuite le tirer doucement jusqu’à ma cuisse en tendant la jambe. Effectivement, le contact soyeux sur mes jambes, la jarretière qui me serrait doucement le haut de la cuisse me troublait. Je me suis relevé pour regarder dans la glace et ce que je voyais, n’était pas pour me déplaire.
Il n’a pas eu à insister, je prenais la position qu’il souhaitait, approchant mes lèvres de la chair gonflée qu’il m’était donner à sucer. Quelques petits coups de langues délicats sur le gland pour finalement, prendre en bouche sa queue, sur laquelle j’imprimais des allers-retours avec de plus en plus d’envergure. Je résistais à l’envie de rendre quand parfois son gland frappait ma luette. Dans cette position, il pouvait voir, tantôt mes fesses dans le miroir, tantôt mon visage plongé sur son pubis. Ma main droite lui caressait les couilles tandis que je me branlais secrètement de la gauche.
Sans cesser la fellation que je lui prodiguais, je le regardais dans les yeux et fit un hochement de tête pour lui signifier mon approbation. Ainsi, je prenais officiellement le rôle de femelle. Le contact des bas me procurait une sensation inédite amplifiant l’érotisme de la situation, réveillant en moi, mes plus bas instincts. J’aimais cette bite dans ma bouche !
Je le rejoignais sur le lit, passant au-dessus de lui. Il se redressa et me fit mettre à genoux. S’installant derrière moi, il commençait à jouer avec mes fesses. Ses deux mains expertes en découvraient chaque centimètre carré. Ces deux pouces s’attardaient sur ma rosace m’arrachant des soupirs non feints. Je me cambrais à me briser les reins ! Il n’a pas eu vraiment de mal à m’ouvrir, me dilatant de ses pouces plongeants dans mon intimité de plus en plus loin. Parfois, il passait une main entre mes cuisses pour tirer sur mes couilles comme pour les arracher.
Le miroir nous renvoyait l’image de la scène, nous excitant mutuellement encore plus. J’étais maintenant officiellement confronté à la réalité du moment : Je n’étais qu’une salope en chaleur prête à toutes les bassesses pour se faire prendre… Je me sentais femme ! Rien ne semblait pouvoir me faire changer de décision tant le besoin enflammait mon ventre. L’eut-il compris car il se saisi alors d’un préservatif caché sous l’oreiller, pour s’en couvrir rapidement.
S’appuyant sur ses talons, il me tira vers lui en passant ses jambes autours des miennes. Mes fesses calées dans un petit nid douillet entre ses cuisses, la raie emprisonnant le membre tendu sur lequel je tentais de m’assoir. Ses mains remontèrent sur ma poitrine pour me redresser. Il me prenait dans ses bras, me serrait contre sa poitrine, augmentant la pression de sa queue sur ce qui devenait ma chatte.
Profitant que je laissais tomber ma tête en arrière sur son épaule, il me roulait une pelle mémorable. Un baiser digne d’un film à l’eau de rose, sa langue s’immisçant entre mes lèvres pour venir chercher la mienne. Comme enivrés, nous nous sommes longuement embrassés. Ses mains me plaquaient contre lui, titillant mes tétons ou venant caresser l’intérieur de mes cuisses quand les miennes étaient venues s’accrocher dans son dos. J’attendais avec impatience l’instant fatidique où il déciderait d’enfin, me pénétrer, parcouru de frissons traduisant mon désir.
Il glissa enfin une main entre nos peaux collées alignant sa queue vers ma rondelle. J’ai senti la chaleur du gland qui se présentait là et qui ne mis pas bien longtemps à franchir le passage. Conditionnée par nos préliminaires, j’étais vraiment relâchée. Doucement, en ondulant le bassin, j’acceptais l’intromission me délectant de chaque centimètre avalé. Il rompit le silence :
Il avait raison, je ne faisais plus semblant. Impudique, faisant fi de mes préjugés, je geignais sans retenues maintenant. Assise sur ses cuisses, adossée à son ventre, je m’empalais sur sa queue. Son gland massait le fourreau de chair que je lui offrais et me transportait vers ces plaisirs interdits. Je n’imaginais plus ce qu’une femme ressentait, je le vivais. Ses mains me prenant par la taille m’ont relevée pour me relâcher aussitôt, plusieurs fois de suite, m’indiquant ainsi la conduite à tenir. Alternant parfois avec des petites pauses pendant lesquelles je pouvais pleinement apprécier le membre viril qui me fouillait.
Quant au mien, pitoyable vestige de mon statut d’homme, il gigotait au rythme des coups que mon amant m’assenait, prouvant ainsi que j’étais effectivement devenue une salope ; Une de celles que les hommes baisent pour leur plaisir. Je comprenais mieux ce que vivait la gente féminine dans ces moments-là. Je n’acceptais plus simplement que ma rondelle lui serve de chatte car c’en était devenue une. Elle me procurait un plaisir incroyable amplifier par les idées qui fusaient dans mon esprit. Je gémissais sans retenues, le suppliant de me baiser plus fort, d’aller plus vite, plus profond…
Je ne saurais dire combien de temps j’ai eu à subir ses assauts, combien de fois il m’a si agréablement humiliée par ses mots crus. Je commençais enfin à me branler. Le temps s’était arrêté ! Je n’ai aucun souvenir d’une quelconque douleur mais uniquement d’un bien-être incomparable. Il me baisait comme il le ferait avec une vraie femme. Je m’offrais sans limites, oubliant les tabous de mon éducation. Je sautais sur sa queue ou peut-être, était-ce lui qui me faisait décoller par ses coups, difficile à savoir. Il grognait, je poussais de petits cris !
J’ai perçu l’accélération de son souffle auquel j’ai répondu en redoublant de vivacité sur sa queue. Il me semblait ressentir de petites contractions de ma chatte à chaque fois que son gland frottait ma prostate, mon point G à moi. J’allais bientôt atteindre l’orgasme. Il s’est alors crispé, tentant de me perforer plus profondément pour finalement jouir en grognant comme une bête. Je me laissais aller à mon tour, pour l’accompagner et partager avec lui ce plaisir fugace. Parcouru de petits soubresauts incontrôlables prenant naissance dans mon bas ventre, je me laissais tomber sur le lit, l’entrainant avec moi. J’avais éjaculé mais le plaisir venait bien de ma chatte !
Il est resté figé dans mon ventre jusqu’à débander, couché sur mon dos sans dire un mot. Je fermais les yeux pour mieux apprécier l’instant. J’ai bien senti, avec dépit, qu’il glissait petit à petit hors de mes entrailles pour finalement se redresser. Je restais, quant à moi, sans bouger, les fesses offertes à son regard, à ressentir comme un manque et une indescriptible envie de recommencer. Ses mains sont venues les écarter pour qu’il admire le résultat de sa chevauchée.
Quelques minutes plus tard, tous deux rassasiés, nous nous sommes relevés et avons rejoins la salle de bain. Avec le gant qu’il m’avait tendu, je me lavais sommairement en passant la main entre mes cuisses écartées. Mes jambes toujours parées des bas qu’il m’avait prêtés, mes fesses ouvertes, mes reins creusés rallumèrent le désir de mon amant qui revins se frotter à moi pour de dernières caresses. Je me suis finalement résigné de me rhabiller, non sans lui promettre de revenir quand il aurait envie. Il m’a accompagné à la porte, sans oublier de m’embrasser avant de me laisser sortir.
J’aurai l’occasion de revenir chez lui 2 autres fois, que je raconterai probablement plus tard.
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