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Samedi 28 avril 6 28 /04 /Avr 19:37

Offerte Dans une position sans équivoques, arquée à me rompre le bas du dos, je m’expose au regard de l’homme. La honte à laisser la place à l’envie. Après m’avoir caressée longuement, ses doigts m’ont délicieusement fouillée. Il s’est ensuite calé derrière moi, écartant la fragile dentelle de mon string. Maintenant, je sens la chaleur du gland qui se fraye un chemin et glisse, presque seul, entre les lobes de mes fesses. Les mains rugueuses jusque lors posées sur mes hanches, s’agrippent et m’impriment un mouvement vers l’arrière. Genoux et jambes écartés, mes cuisses entrouvrent plus encore mes fesses lorsque je recule. L’anneau si privé de mon anatomie apparait, disponible, à la vue de mon amant. Une douce chaleur m’envahit, mon cœur bat à en rompre ; sans pudeur, je me cambre maintenant afin de lui céder le passage.

En appui sur mes coudes, la tête enfoncée dans l’oreiller, je pousse mes reins vers l’arrière, vais à l’encontre du pieu dont je sens la chaleur de plus en plus présente. Nos  respirations se confondent, entrecoupées de petits gémissements qui s’échappent de ma gorge. Je sens maintenant la pression d’un dard aux portes de mon être. Des portes qui ne tarderont pas à céder tant l’envie est forte. Il joue avec moi, faisant tournoyer l’anus qu’il va posséder bientôt autour de sa queue. Il observe la moindre de mes réactions, satisfait de constater que je suis non seulement consentante, mais que j’aspire à lui appartenir comme le ferait une femme. Je dois être bien ouverte car en peu de temps, mes derniers remparts s’effondrent. Nos corps ne font plus qu’un. Il se plante en moi sans réelles résistances de ma part. J’avale sa bite sans sourciller dans une expiration presque bruyante synonyme de la satisfaction que l’acte me procure. Il se retire légèrement pour mieux se renfoncer aussitôt semblant apprécier le velours du fourreau qui épouse maintenant son membre. Il voit sa chair disparaitre dans la mienne. Impudique, je l’aide dans cette intromission « contre-nature » diront certains.

Mes mains viennent écarter mes fesses pour lui permettre d’aller plus loin encore, plus profond. Ses va-et vient si agréablement brutaux me font osciller ; les coups sur mes fesses claquent dans un bruit sourd, à peine couverts de mes gémissements. Ses douces insultes me ravissent et m’excitent à me faire perdre le contrôle de mes actes. Je suis là à me faire prendre telle la chienne qui s’offre à son mâle.

Il est agrippé à ma taille et m’assène maintenant des coups de boutoirs de plus en plus rapides et de plus en plus forts. Mon cul n’est plus qu’un gouffre ; je sens dans mon ventre bouillonner un volcan en prenant conscience que je suis une sacrée salope à me laisser limer par la bite d’un homme tout en tirant un plaisir sournois de cette situation. J’espère impatiente le moment magique de la lave qui fusera de sa queue et m’inondera de bonheur. Il accélère, devient agréablement violent en s’enfonçant… Comme j’aimerais hurler ! Ses tapes rougissent mes chairs quand ses quolibets humiliants fusent et me bouleverse. Son souffle devient court, son dard se tend en moi, dur comme de l’acier, soyeux comme du velours. Il explose alors en m’injuriant, planté au plus profond de mon fondement. Comme une lame de fond, une vague de volupté m’emporte à mon tour ; je couine comme une truie, essaie de m’empaler plus encore. Un orgasme inconnu des hommes, m’arrache les derniers soupirs.

 

Je rêve maintenant du goût âpre et suave de ce membre tant désiré, l’assouvissement de ce jeu interdit, l’ultime offrande que je lui ferai… Je le nettoierai avec assiduité pour le remercier et qu’il puisse reprendre son chemin, sans garder d’autres traces que le souvenir d’une salope docile et soumise ; un garage à bite comme certains aimeront à me qualifier. De mon côté, je prierai pour être honorée ainsi, encore et souvent, par la gente masculine.

 

Mais je m’égare et reprends mes esprits. Il est 20h, ma femme vient de m’appeler pour passer à table. Si elle n’ignore pas mes fantasmes, connaissant mon penchant prononcé pour les dessous féminins et les longues parties de godes, elle reste loin d’imaginer que je suis réellement et inexorablement attiré par les hommes… Enfin, je suppose !

Publié dans : La Tapette
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